Zemmour ! Reviens, ils sont trop c.

  Z comme Zemmour Eric…

Il n’est pas commun de commencer un abécédaire par la lettre Z, fut-il miscellanées du prêt à porter de la pensée, de la bien-pensance.

Le mot s’entend bien sur dans son acception du siècle obscur, lequel débuta bien tardivement, en 1989.

Il couvre les élites mondialisées, les bobos, les prétendus philosophes de comptoir, avec ou sans chemise blanche ouverte sur un poitrail de xoloïtzcuintle, ce chien nu mexicain, les folliculaires stipendiés, les entreprises du cacaprout 40 et bien entendu, un système politique vermoulu nourrit au sein de Hayek, aimerait bien y recueillir sa part de spaetzle imméritée.

Cette basse cour à bijoux, ce poulailler d’acajou, où chaque gallinacé se poussant du haut de ses ergots, de Marseille à Lille, de Paris à Strasbourg, de Bordeaux à Troyes, et bientôt Charleroi, mène le monde à sa perte.

Ce n’est pas une raison pour ne pas lui tailler les croupières qu’il mérite, d’affûter le couperet de la guillotine qui lui est promis dans un avenir si lointain et si proche de nous que tout un chacun ne peut imaginer.

*** Introduction […] Dites-moi oncle François-Marie, de votre refuge de Ferney, très proche de la République de Genève, en cet hiver si froid et tant enneigé, auprès de cette cheminée où se consument brindilles et bûches, voudriez-vous, comme à l’accoutumée me conter une histoire dont seul vous avez la tournure de relater à moult gens de passage à Ferney ou dans vos ouvrages maintes fois réimprimés?

– Mon neveu, je reste tout perclus en rhumatismes, fièvres malignes et les saignées du bon médecin de Genève m’alanguissent. Cependant, je vous sais avide de lectures et connaissances, de jour en jour et de ça de là, renouvelées. Je m’en vais donc vous vanter un libelle très sarcastique dont le titre me laissa perplexe jusqu’à la fin du dernier mot de la dernière phrase. Il va sans dire, qu’éloigné des coteries de notre bonne ville de Paris, j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence de ce seigneur de Zemmour qui défraie, parait-il tant et tant chroniqueurs et autres folliculaires bien en cour. Il faut dire que jamais je ne me suis résolu de me munir contre quelques écus cette étrange lucarne à images ni de cette étrange boite à paroles. Seuls journaux et lettres de mes amis m’entretiennent encore de la vie publique et privée de nos gens en vue. Hier donc je l’ignorai, ce jour d’hui, il m’est connu comme s’il avait été de mes amis proches depuis tant et tant ! […] https://plumedepoids.fr/histoire