Eclats républicains

C’est parce que j’ai voulu répondre à un défi, celui d’écrire, que je me suis décidé à le faire, suite à un échange épistolaire électronique avec un des miens petits cousins. Certains de mes amis aussi me conseillaient ardemment de le faire depuis des années. Je les remercie ici pour leur sollicitude même s’ils ne savent pas à quel point il est difficile de rassembler ce qui est épars, de jeter, de recommencer, de supprimer ou de récrire tels ou tels passages qui m’ont semblés trop longs ou insuffisamment explicites dans ce contexte particulier.

Ils sauront dorénavant, ces amis, combien je les ai voués aux gémonies, souvent à voix haute, alors que seul devant mon écran, à Lyon ou devant une page blanche, lors de mes parcours de solitude, dans les Monts du Pilat, entre Rhône et Loire, j’essaie d’exprimer, dans son acception culinaire, la substantifique moelle qui peut appeler l’attention des lecteurs qui n’en connaissent pas la motivation, ne connaissant pas l’auteur de cet opuscule.

Oui mes amis et mes amies, je vous ai voués aux gémonies mais, aujourd’hui que ce moment de rendre s’achève, je veux aussi vous remercier de l’avoir fait. Il est certains encouragements oraux qui valent tous les coups de pieds au cul !

J’ai nommé ce premier opuscule Eclats républicains à la mémoire des générations passées et à celles présentes et à venir.

Ce siècle des Lumières a tout éclairé et rien deviné. Il n’en reste pas moins que présupposer de l’avenir avec les Lumières reste une gageure, un combat qui, aujourd’hui encore, reste le socle d’un futur autrement plus éclairant que ce que nous promettent, clercs, imams, chamans et sectateurs, laïques transcendés par le veau d’or, l’ultra libéralisme, zélateurs des idéologies les plus rétrogrades, tiers-mondistes devenus tiers-mondains à la recherche permanente du :

Ca c’est moderne coco, ça va déchirer grave sa race !,

adorateurs du catoblépas, surtout s’il les aveugle d’euros ou de dollars.

Aux actes posés par les fanatiques de tout poil, religieux, politiques, khmers verts ou roses, je dirais que le clair obscur leur va bien. Il leur va si bien, qu’ils s’en abusent pour mener leur combat de sape contre les valeurs qui cimentent notre pays depuis 1789.

Lors du colloque à l’Université Lyon II, le 9 décembre 2006, Salika Wenger, présidente des femmes parlementaires de Genève et Nawal El Saadaoui, la grande résistante égyptienne. ont rappelé que :

L’islam est merveilleux pour les dirigeants puisqu’il permet le contrôle social, politique, économique et sexuel des populations.

C’est une jeune fille oullinoise, dans la proche banlieue de Lyon, boxée et tondue par son frère, avec la  bénédiction de son père, parce qu’elle a un copain européen.

Pour cause d’obscurité.

Ce sont des comtés, dans une vingtaine d’états fédéraux américains qui, par délibération, remettent en cause les programmes scolaires relatifs à la théorie de l’évolution de Darwin. Ces politico-religieux la remplacent par la théorie créationniste chère aux intégristes chrétiens.

Pour cause d’obscurité.

Ce sont les femmes afghanes, interdites de vie par des fous de dieu, interdites de se soigner, de sortir seules dans la rue, de travailler.

Pour cause d’obscurité.

Ce sont ces mêmes fous qui iront jusqu’à interdire les cerfs-volants et les chants d’oiseaux.

Pour cause d’obscurité.

C’est le président de l’Etat le plus puissant de la planète, qui entraîne dans sa croisade contre l’Afghanistan, l’Irak et peut-être un jour l’Iran, entraînant ainsi le monde à sa perte.

Pour cause d’obscurité.

Ce sont des élites bien françaises, chantres de la déclinologie, folliculaires stipendiés par les grands groupe, à l’instar de ce qui existait déjà à la veille du dernier conflit mondial, qui font allégeance à l’Empire.

Pour cause d’obscurité.

C’est un candidat à la magistrature suprême de la République française, adorateur du veau d’or, occasionnel karchériseur de banlieues aux petits pieds. Il ira faire office de fou du roi auprès du chef suprême qui n’en demandait pas temps.

Pour cause d’obscurité.

Ce sont des édiles bien hexagonaux qui ont oublié depuis bien longtemps que la France est une république laïque. Les uns financeront à Ploërmel un monument à la gloire de Carol Wojtyla, les autres financeront, toujours sur deniers publics, la faculté catholique de Lyon, en n’omettant pas, chaque année, de se rendre en procession à la messe des échevins. Ces édiles-là ont sans doute des indulgences à acheter, comme au bon temps de l’Eglise catholique apostolique et romaine que combattait Martin Luther, pour actes de simonie.

Pour cause d’obscurité.

Vous avez dit clair obscur ?

Et si l’on rallumait les Lumières ?

Cet ouvrage est épuisé en format livre.

Histoire pour aller plus loin

La République

Les cent jours d’Autocar 1er

Les ouvrages de Simon Archipenko format liseuse – Ebook

0
    0
    Panier
    Votre panier est videRetourner à la page d'accueil
    0

    Votre panier est vide.